Morsures de chiens : les chiffres

Publié le par karinou

Les chiffres :


Le CDIA (Centre de Documentation et d'Information de l'Assurance) situe le nombre de morsures déclarées en France aux environs de 500 000 par an, dont 60 000 nécessitant une hospitalisation. Sachant que le nombre des morsures non déclarées est estimé à un volume équivalent, le nombre annuel total de morsures de chiens en France peut être estimé aux alentours d'1 million.

Ce chiffre semble élevé. Mais si on le ramène au nombre de représentants de la race canine en France, on s'aperçoit que seul 5 à 10% de la population canine totale est concernée (un même chien pouvant être responsable de plusieurs morsures sur différentes personnes). Bien que cette part de risque ne doive pas être occultée (la politique de l'autruche n'a jamais fait évoluer favorablement la moindre situation),il est important de garder à l'esprit que 90% à 95% des chiens vivent en bonne intelligence avec leur environnement et n'ont jamais mordu d'être humain, même superficiellement.

40% des blessures sont situées au visage, à la tête ou au cou.
Ce type de blessures survient le plus fréquemment :
- Lorsque le chien est enlacé
- Lorsque l'on se penche par dessus sa tête.

15% des blessures sont situées au tronc ou aux jambes.
Ce type de blessures survient le plus fréquemment :
- Lorsque l'on court, pédale ou patine près du chien
- Lorsque l'on est corps à corps avec le chien.

20% des blessures sont situées aux mains et aux doigts.
Ce type de blessures survient le plus fréquemment :
- Lorsque l'on caresse la tête du chien
- Lorsque l'on joue à lancer un objet
- Lorsque l'on prend ses jouets ou sa nourriture.

25% des blessures sont situées aux bras.
Ce type de blessures survient le plus fréquemment :
- Lorsque le chien est enlacé
- Lorsque l'on joue à lancer la balle
- Lorsque l'on joue corps à corps avec le chien.

 Les instincts qu’on pourrait considérer comme étant à la base de l’agression : dans 59% des cas, c’est l’instinct de chasse qui est à incriminer, dans 24% des cas, c’est l’instinct d’autoprotection ou la peur de voir entrer «l'agresseur ». Les 17% restant (1% NR) sont à attribuer à d’autres instincts, défense de nourriture, "d'objet fétiche" ou de progéniture...

 

Publié dans Divers

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